« Street
art is more about interacting with the audience on the street and the people,
the masses. Graffiti isn’t so much about connecting with the masses : it’s
about connecting with different crews, it’s an internal language, it’s a secret
language. Most graffiti tou can’t even read, so it’s really contained within
the culture that understands it and does it. Street art is much more open. It’s
an open society » - Faile (Lewinsohn, Cedar, Street art – the graffiti revolution, London, 2009, p. 15)
Le street art sur Paris
jeudi 15 décembre 2011
Ci-dessous, se trouve le
plan du trajet contenant l’itinéraire et quelques lieux importants et
finalement quelques photos représentant les idées des trois tendances du street
art et en sorte de donner une image du trajet.
Rue Dénoyer
Rue Dénoyer
BellevilleZoo, Rue Ramponeau
BellevilleZoo, Rue Ramponeau
"Nique la police": Street art vs. le graffiti
Parc de Belleville
Villa de l'Ermitage
Villa de l'Ermitage
Rue de Ménilmontant: Street art vs. le graffiti
Un mise en place au M.U.R., Rue Oberkampf
et le graffiti, près d'une galerie.
(Ici dans le Marais).
mercredi 14 décembre 2011
Ce blog est fait comme document de
référence en suivant un trajet de l'art dans les rues de Paris, qu'on va nommer
'le street art' dans ce contexte - notamment dans le quartier de Belleville
(11ème, 19ème et 20ème arrondissements plus précisément). Utilisable comme
document de référence pour un trajet du street art afin de discuter les styles
et surtout les différents intentions derrière le street art.
Le contenu qui suit, est une description
d'une promenade dans les coins parisiens moins connus. Le lieu de réunion sera
au café ’Aux Folies’, un café typique bellevillois, situé à rue de Belleville à
50 mètres du métro Belleville. Ensuite, on entame la promenade, passant par les
venelles, les rues et les places, les points de vue et les petits passages, qui
ont tous une chose en commun ; Cela peut être considérée comme constituant
le cadre pour les artistes urbains.
Lors du cheminement, on va prendre trois
tendances de street art comme point de départ, qui va être le fondement du discussion
de ce que c’est le street art.
Les trois tendances dont on va parler,
s’étendent des mouvements hardcores
ou undergrounds au phénomène de mode,
le commercial et l’absurde à l’organisateur et municipale.
Les liens donnés concernant les vidéos et
les articles présentés aussi bien que les photographies et les citations font
la base des trois tendances mentionnées ci-dessus.
Hardcore et underground
Vincent Elka, aussi connu comme Lokiss,
est un artiste de graffiti français qui donne son avis dans l’interview avec
canalstreet.fr sur le sujet du graffiti et du street art, discutant les
différences entre le graffiti et l’amour et les problèmes posées dans
l'exposition de graffiti dans un musée.
« Ça s'est
passé il y a 4 ou 5 ans... Une assistante d'Alain-Dominique Gallizia,
architecte et collectionneur de graffiti sur toiles, contacte Vincent
Elka/Lokiss pour lui demander de participer à une collection de graffiti sur
toiles sur le thème de l'amour. Elka refuse et s'en explique à Gallizia. En
mars 2009, Gallizia expose sa collection au Grand Palais : T.A.G. (Tag And
Graffiti). Elka écrit un texte qui a fait le tour sur internet, «Graffiti : une culture suicidaire »
et il demande à Gallizia une rencontre vidéo qui n'a jamais eu lieu...2 ans
plus tard, CANAL STREET a voulu mettre en place une rencontre Gallizia/Elka
mais notre demande, du côté de Gallizia est restée sans suite. Nous avons donc
interviewé Elka. Comment ça s'est passé avec Gallizia ? Quelle est sa vision du
graffiti, en 2011 ? Du street art ?... »
Pour regarder le vidéo:
http://canalstreet.canalplus.fr/arts/interviews/lokiss-le-graffiti-et-le-street-art
« … ils
connaissent la contacte avec la danger. On va peut-être recréer la rue, mais on
va pas recréer la danger. » Lokiss.
Le phénomène de mode, le commercial et l’absurde
Le street art est devenu de plus en plus
populaire et accepté de telle sorte que les gens qui normalement ne
s'intéressent pas à l’art deviennent de plus en plus des fans passionnés. Les
‘œuvres’ sont souvent décrites comme des cadeaux donnés aux rues. Et comme
était le cas de l’exposition T.A.G. au Grand Palais, le street art commence à
être trouver dans les galeries et en quelques cas à des prix énormes.
« Barely
légal, street art was forced into the spotlight (…) in a few months prices for
Works by leading street artists was rocketing (…) no contemporary art
collection would be complete without a Banksy. » Exit through the gift
shop.
Le film « Exit through the gift
shop » réalisé par Banksy le street artiste britannique, montre comment un
artiste qui était auparavant complètement inconnu peut fabriquer « son »
art, et faire un grand exposition recueillant en quelques mois 4000 visiteurs,
vendre ses œuvres et gagner 1 million de dollars, par son exposition massive
grâce au notoriété véritable de ses connaissances artistes reconnus.
Lire
plus:
« Socialogicly
interesting that so many people buy his stuff in such a short amound of
time » Shepard Fairy.
L’organisateur et
municipale
On dit que le
street art est éphémère, il peut être fait sur un mur et deux heures
plus tard il peut être recouvert par un autre artiste. Au lieu d’ôter le street
art de la rue, l’association le M.U.R. a créé une galerie en plein air,
changeant l'artiste toutes les 15 jours, organisant des vernissages, même
avec un punch. Donc cela ressemble pas mal à un « vrai » vernissage.
L'association le M.U.R. (Modulable, Urbain et Réactif) est une association
loi 1901 dont l'objet est la promotion de l'art
contemporain et plus particulièrement de l'art urbain. Fondée en
mars 2003, sa mission est la mise en place d'un cycle d'affichage artistique
dans la ville et plus spécifiquement sur un panneau de 3m x 8m loué à la Mairie
de Paris.
L'association sélectionne les artistes à travers un comité délibératif,
anime le cycle des commandes aux artistes, met à la disposition un atelier de
production, défraie les artistes et édite un catalogue des
interventions artistiques.
(http://www.alternatif-art.com/index.php/les-sites-a-voir/L-association-le-M.U.R.-Paris.html)
(http://www.alternatif-art.com/index.php/les-sites-a-voir/L-association-le-M.U.R.-Paris.html)
http://vimeo.com/17324988
« Sorte de musée à ciel ouvert » Le M.U.R.
La rue, est-elle
une aire de jeu pour les artistes où est-elle une galerie où bien une musée en
plaine air? L'artiste, fait-il son art au nom de l'art justement où fait-il
l'art pour être découvert, apprécié et reconnu? Y-a-t-il une arrière-pensée
profitant? Est-ce qu’il existe des règles? L’une tendance est-il plus vrai
artistiquement que l’autre?
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